Dans un entretien accordé au journal Le Soleil, Fadilou Keita, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et cadre de Pastef, est revenu sur son engagement politique et les tentatives de l’ancien président Macky Sall pour faire de lui un ministre. « Quand j’étais dans l’opposition, j’aurais pu être ministre parce que Macky Sall m’a fait appeler plusieurs fois, quand Aliou Sall était directeur général de la CDC. J’étais l’une des personnes qu’il respectait le plus à la CDC. Et ça ne m’empêchait pas de dire ce que j’ai à dire », a-t-il confié. Malgré ces sollicitations, Fadilou Keita affirme n’avoir « jamais douté de notre victoire (ndlr : de Pastef), réaffirmant sa loyauté indéfectible à Ousmane Sonko. »
Nommé à la tête de la CDC depuis l’arrivée du Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, l’ancien directeur de campagne de Sonko se dit être l’un des plus engagée du parti : « Oui, je suis radical dans mes convictions, je l’assume totalement. Quand il s’agit de Pastef, je ne négocie pas. Le président Ousmane Sonko me connaît bien. Il m’a confié la direction de campagne, la coordination du Nemekou Tour, et m’a intégré à son cabinet depuis six ans. Il connaît mon engagement, ma fidélité, ma compréhension du projet. Je suis un radical au sens noble du terme. »
Interrogé sur le nouveau règlement intérieur du parti, qui accorde davantage de pouvoirs à Ousmane Sonko, Fadilou Keita assume pleinement le recentrage stratégique. « C’est assumé. Nous avons observé, au sein de la coalition et parfois dans le parti lui-même, des comportements déstabilisants. Si nous ouvrons trop, sans garde-fous, nous risquons de fragiliser Pastef. »
Pour lui, cette orientation vise à garantir la cohérence idéologique et l’unité d’action du parti. « Il ne s’agit pas de museler, mais de structurer. Pastef doit être ferme dans sa ligne pour préserver son cap. »
Nommé à la tête de la CDC depuis l’arrivée du Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, l’ancien directeur de campagne de Sonko se dit être l’un des plus engagée du parti : « Oui, je suis radical dans mes convictions, je l’assume totalement. Quand il s’agit de Pastef, je ne négocie pas. Le président Ousmane Sonko me connaît bien. Il m’a confié la direction de campagne, la coordination du Nemekou Tour, et m’a intégré à son cabinet depuis six ans. Il connaît mon engagement, ma fidélité, ma compréhension du projet. Je suis un radical au sens noble du terme. »
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